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vendredi, 22 décembre 2017

LE DÉCLENCHEMENT D'UNE RÉVOLUTION NE SE DÉCRÈTE JAMAIS LA VEILLE... CELA SE PRÉPARE !

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

2017 restera sans doute dans les mémoires comme ce que l’on appelle une « année noire » à la fois pour la France et aussi pour la Droite nationale.

En effet, alors que tout avait commencé plutôt sous de bons auspices, les choses se sont très vite dégradées. Usée par le calamiteux quinquennat du non moins calamiteux François Hollande, la France s’apprêtait à tourner allègrement la page de l’aventurisme socialo-boboïsant en élisant un candidat imprévu, François Fillon, qui, sous une allure rassurante de notable provincial, lui donnerait l’impression de rompre avec les excentricités des derniers locataires de l’Elysée. Elle s’apprêtait aussi à laisser à une Marine Le Pen flamboyante le rôle de principale opposante nationale à ce dernier. Tel était le contexte qui était celui du début de l’année… Et patatra, rien de ce qui était prévu n’arriva. Ce fut l’outsider Emmanuel Macron, roue de secours improvisée du Système agonisant, élevé en quelques mois au premier plan de la vie politique grâce aux soutiens financiers et médiatiques de l’oligarchie, qui emporta la mise…

Fillon, victime de sordides affaires financières remontées opportunément à la surface, fut dégagé dès le premier tour et Marine Le Pen, éblouie par le miroir aux alouettes de la respectabilité et achevée par sa pitoyable prestation télévisuelle de l’entre deux tours, ne fit pas vraiment le poids en finale. Les tenants du Système pouvaient, à l’issue de ce printemps électoral fort chargé, être rassurés : tout allait donner l’impression de changer pour que, surtout, rien ne change… Nous avons assisté, en ce début d’année 2017, à un véritable tour de passe-passe politique digne des meilleurs illusionnistes et dont on se serait bien passé car, une fois de plus, notre peuple à raté l’occasion de rompre avec l’idéologie dominante qui la conduit à sa perte.

Tout aurait dû en effet changer car la France en avait assez d’être dirigée par des charlots type Sarkozy ou Hollande pour ne citer qu‘eux, qui donnaient d’elle une image déplorable et qui lui imposait, de quinquennat en quinquennat, encore plus de soumission aux diktats mondialistes. Tout aurait dû changer parce que, partout autour de nous en Europe, face au danger de plus en plus menaçant que représente l’implantation d’une civilisation venue d’ailleurs, on observe une véritable réaction identitaire. Tout aurait dû changer parce que les peuples se rendent compte qu’ils ne sont plus vraiment maître chez eux et que leur avenir est décidé par les conseils d’administration des organismes financiers apatrides qui ont acquis plus de pouvoirs que leurs propres Institutions, fussent-elles démocratiques. Tout aurait dû changer mais, finalement, rien ne changera…

Avec Macron et sa clique de politicards recasés, de plumitifs soumis et de patrons de start up arrogants, la finance mondialisée a de beaux jours devant elle. Les Sorros et autres Attali ont, une fois de plus, gagné la partie. Mais pour combien de temps encore ?

Malgré les « désillusions » du printemps nous sommes de ceux qui continuent à croire que cette déchéance ne sera pas éternelle. Il n’y a pas de fatalité du déclin et la soumission finit toujours par atteindre ses limites. Nous sommes persuadés que, un jour ou l’autre, nos peuples européens se réveilleront et qu’ils reprendront en main leur destin. Mais, hélas, cela n’est pas encore pour demain.

Ces dernières années le mouvement national a été squatté par un leurre qui, peut-être par défaut de convictions, l’a conduit au fond du trou. Lors de notre XIe Journée nationale et identitaire, le 1er octobre dernier à Rungis, Jean-Marie Le Pen, notre invité d’honneur, déplorant avec raison et peut être une certaine amertume l’état actuel du Front national qu’il avait bâti, constatait que celui-ci est aujourd’hui le seul mouvement politique existant qui n’a pas son propre journal. Ce qui est vrai… mais je suis tenté d’ajouter que le Front national a aussi une autre particularité : c’est sans doute le seul mouvement au monde dont la présidente n’a pas les idées. Ce qui explique bien des choses et en particulier la série de revers qu’il vient de subir. En fait, partant de ce constat, on peut considérer que le crash de Marine Le Pen était malheureusement prévisible… Hubert de Mesmay dans son livre (cliquez ici) analyse parfaitement cette chute. Mais cela relève déjà du passé.

Il est temps maintenant de tirer les leçons de ces déconvenues et de remettre le mouvement national en ordre de marche. En réunissant à maintes occasions à la même tribune, ou dans les colonnes de ses publications, toutes les personnalités et les diverses sensibilités de la Droite d’idée, Synthèse nationale répond à sa vocation d’être le ferment du renouveau national dans notre pays. Je dis cela sans aucune vanité car force est de constater que la démarche qui est la nôtre commence à rencontrer un certain succès. Alors que cela était inenvisageable il y a quelques années, nous pouvons nous réjouir de voir agir, si ce n’est ensemble tout du moins dans la même direction, des organisations et des revues aussi diverses que toutes celles qui étaient présentes à Rungis le 1er octobre.

L’époque dans laquelle nous vivons est bien incertaine. Nous savons que le « sens de l’histoire » est une baliverne inventée par les marxistes et que, à tout moment, les choses peuvent changer rapidement. Qui aurait imaginé il y a quelques mois  par exemple que le dévoiement de l’identitarisme catalan aurait comme conséquence le renouveau du sentiment national en Espagne ? Qui aurait imaginé il y a quelques années, alors qu’elles étaient asservies par des régimes communistes, que la Hongrie ou la Pologne seraient à l’avant-garde face à la submersion de notre continent ? Les exemples sont nombreux et ils confirment tous la fameuse réflexion de Charles Maurras comme quoi « en politique le désespoir est la pire des sottises ».

Alors Amis et Camarades lecteurs de Synthèse nationalene vous laissez pas décourager par quelques facéties électorales. Le déclanchement des révolutions ne se décrètent jamais la veille de celle-ci. Ils sont l’aboutissement d’un long et fastidieux travail de préparation et de conditionnement des esprits. C’est à cette tâche que nous nous attelons à Synthèse nationale. Et pour la réussir, nous avons besoin de votre aide à tous.

Éditorial du n°47 de la revue Synthèse nationale

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samedi, 26 août 2017

NI SOUMISSION, NI ABANDON, MOBILISATION !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

L’événement qui a marqué les six premiers mois de l’année 2017 a été, sans nul doute, la surprenante élection présidentielle. Celle-ci s’est en effet déroulée sous nos yeux comme un véritable tour de passe-passe poli­tico-médiatique.

Souvenez-vous… Il y a quelques mois, fin 2016, les tenants du Sys­tème prenaient conscience de la fragilité de celui-ci et leur petit domestique élyséen, François Hol­lande, renon­çait piteusement à un second man­dat (prouvant ainsi, à la surprise générale, qu’il était ca­pable d’avoir un éclair de lucidité).

Hollande hors jeu, l’oligarchie se rabattait alors derrière le sinistre Juppé voyant en lui le garant de ses intérêts. Mais la vanité de ce der­nier lui fut fatale et il se retrouva éliminé des calamiteuses « pri­maires de la droite et du centre ». Les électeurs « républicains » lui préférant le controversé François Fillon ré­puté plus conservateur et donc moins satisfaisant pour les thuriféraires de la pensée dominante.

Emmanuel Macron, le joker du Système

Mais, pour palier cette erreur de casting, le Système avait prévu son joker : le sémillant Emmanuel Ma­cron, à la fois coqueluche de la bo­bocratie et bouée de sauvetage de tous les ratés de la politique. On connaît la suite…

Face à une Marine Le Pen, qualifiée de justesse au second tour, l’ancien conseiller de Hollande n’eut pas de mal à se faire élire Président. Et, aux législatives qui suivirent en juin, tout ce que la gauche et la droite comp­taient de has been en mal de re­con­version purent facilement envahir les bancs du Palais Bour­bon. Le tout, pour mieux ser­vir les intérêts de la haute-finance apa­tride. Il faut en effet savoir qu’avec Macron et son parti fait de bric et de broc, ce sera encore plus de soumission aux dik­tats de la fi­nance, ce sera encore plus de bras­sage des populations, ce sera tou­jours plus de fiscalité as­sommante et de lois antisociales, ce sera en­core plus de complai­sance avec l’écolo business (style Nicolas Hulot) qui nous imposera, entre autres, une multiplication des inutiles éo­liennes…

Au plus bas avec Hollande à l’automne, le Système sort au printemps renforcé de cette Présidentielle.

Les soutiens de Macron veulent faire croire que tout avait changé alors qu’en réalité rien ne change vraiment. Bien sûr, un certain nombre de faiseurs qui encombraient le devant de la scène politique depuis trop longtemps ont dégagé, et l’on ne va pas s’en plaindre, mais l’idéologie reste la même, à savoir le mondialisme ultra libéral destructeur des nations et des civilisations. Quant à Marine Le Pen, dans laquelle beaucoup avaient placé leurs espérances, elle a atteint ses limites et elle ne pourra plus prétendre incarner, avec sa poignée de députés, une opposition crédible.

L’échec de la candidature Marine Le Pen était pourtant prévisible

Depuis son accession à la Présidence du Front national en janvier 2011, Marine le Pen s’est évertuée à vouloir lisser l’image de son parti. Pour cela, elle n’a pas hésité à jeter aux orties une partie importante des références idéologiques (les fondamentaux) et à mettre à la porte bon nombre des cadres et militants qui s’étaient, des années durant, dévoués pour la cause. Le cas le plus emblématique étant celui de son propre père, Jean-Marie Le Pen. En se conduisant ainsi, Marine Le Pen espérait accréditer l’idée qu’elle incarnait dorénavant un mouvement national recentré et susceptible d’attirer à lui de nouveaux électeurs. Là fut l’erreur magistrale…

Il faut en effet savoir que depuis une dizaine d’années, nous assistons à la « radicalisation » d’une partie grandissante de nos compatriotes. Chacun peut le constater autour de lui. Prenons un seul exemple : l’année 2013 au cours de laquelle à quatre ou cinq reprises plus d’un million de Français sont descendus dans les rues de Paris pour réclamer le retrait d’une loi (la loi Taubira en l’occurrence) et la démission du gouvernement socialiste. Du jamais vu « à droite »…

Simultanément, les problèmes liés à l’immigration, à l’islamisation et à la perte de notre identité se sont amplifiés ouvrant ainsi les yeux à un nombre croissant de Français. Or, tous ces thèmes étaient, depuis quarante ans, les chevaux de bataille du FN version Jean-Marie. Et il aura fallu quarante ans pour que l’idée selon laquelle le Front est le seul rempart affirmé face à l’immigration entre dans la tête de nos compatriotes. C’est le moment que choisit Marine Le Pen pour mettre en veilleuse ce thème ô combien porteur.

Ainsi, beaucoup d’électeurs potentiels furent désorientés. Dès le premier tour, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. Ceux-ci sont à peine supérieurs de deux points à l’addition de ceux de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret en 2002. Et nous sommes loin des scores prometteurs (autour de 30 %) obtenus ces dernières années aux différentes élections intermédiaires

Mais le plus grave pour Marine Le Pen, ce n’est pas que ses résultats soient décevants, c’est que dans cette campagne, en particulier au moment du fameux débat avec Macron, elle a perdu sa superbe. Elle s’est elle-même totalement discréditée aux yeux de ceux qui avaient placé en elle leur dernier espoir. C’est sans doute ce qui pouvait lui arriver de pire. Lors de ses précédents revers électoraux, le FN avait toujours trouvé de « bonnes excuses » (le mode de scrutin, les fourberies, souvent présumées, de Pasqua, la présence de dissidents, une demi douzaine de skinheads repérés dans un meeting…) mais là, la vérité est terrible à admettre. Sa défaite ne peut être imputable qu’à lui-même.

Ceux qui la connaissent prétendent aujourd’hui ne pas être surpris ni déçus. Dont acte. Mais si Marine Le Pen n’était pas capable de représenter dignement notre famille d’idée, c’était au moment de « la succession » qu’il fallait faire un autre choix. L’engouement pour Marine était artificiel car il ne reposait que sur une hasardeuse opération médiatique appelée « la dédiabolisation » Or, si dédiabolisation il devait y avoir, cela sous-entendait que le Front était diabolique (CQFD). La force du Front, c’était justement son opposition sans concession au Système. Son « seul contre tous », mais on peut être seul sans être le diable pour autant. Normalisé, le Front n’a plus de raison de progresser.

D’autres essayent de faire retomber la responsabilité de l’échec de Marine sur son principal soutien, Florian Philippot. C’est un peu facile car, reconnaissons-le, celui-ci a toujours été logique avec lui-même. Il se revendique comme étant gaulliste, souverainiste et post chevènementiste donc totalement éloigné de la culture de la Droite nationale, sociale et populaire dont se réclamait, jusqu’à l’arrivée de Marine Le Pen à sa présidence, le Front national. Marine, après lui avoir accordé sa confiance, ne peut s’en prendre qu’à elle-même et en tirer les conclusions qui s’imposent. En recentrant son parti, elle a raté son rendez-vous avec son électorat potentiel qui, lui, était en voie de radicalisation. Face à l’étendue des dégâts, cet électorat a visiblement préféré s’abstenir au second tour de la Présidentielle et aux législatives.

La récré est terminée, il est temps de passer aux choses sérieuses

Quoiqu’il en soit, tout cela fait désormais parti du passé et la triste réalité, c’est que Macron et la clique mondialiste qu’il représente sont bel et bien au pouvoir. Il faut donc réorganiser l’opposition nationale et identitaire, la seule qui ait vraiment une raison d’être. Le moment est venu pour elle de se remette en ordre de bataille.

Le dimanche 1er octobre prochain se déroulera, comme chaque année depuis 11 ans, la XIe Journée de Synthèse nationale à Rungis. Ce sera à nouveau l’occasion pour les différentes organisations, politiques, culturelles, sociétales qui font la richesse de notre famille d’idées de se retrouver pour échanger, en toute liberté, leurs points de vue. Cette XIe Journée, vous en conviendrez revêt une importance particulière dans le contexte actuel. La refondation est en route et sachons que nous n’avons plus le droit à l’erreur.

La Droite nationale et identitaire, c’est l’alternative

Dans ce nouveau contexte, la Droite nationale et identitaire a plus que jamais le devoir de s’imposer comme la seule alternative authen­tique et crédible capable, le plus vite possible, de relever la France.

Synthèse nationale, depuis 11 ans maintenant, est au cœur du combat pour la France française dans une Europe européenne. Avec ses re­lais médiatiques (revues, sites, édi­tions, réseaux sociaux performants, émissions radio en partenariat avec Radio Libertés…) et militants (journées annuelles à Rungis et en province, campagnes d’agitation, associations théma­tiques…) notre organisation est à l’avant-garde du combat contre le Système.

Les su­percheries électo­rales aux­quelles nous venons d’assister doi­vent nous amener à accentuer notre action si nous ne voulons pas que le processus de soumission et d’abandon continue à anéantir définitivement ce qu’il nous reste de liberté.

Pour cela, nous avons besoin de votre aide à tous. Que ce soit :

- en vous abonnant à nos diffé­rentes revues (Syn­thèse nationale, les Ca­hiers d’Histoire du nationa­lisme, Con­fron­tation…),

- en achetant et en diffu­sant les livres que nous édi­tons,

- en adhérant à l’Association des Amis de Synthèse nationale, prési­dée par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta,

- en participant à notre sous­crip­tion pa­triotique

- en venant, le dimanche 1er oc­tobre à notre XIe Journée nationale et identitaire à Rungis (Val de Marne).

Ainsi, vous nous permettrez d’amplifier notre tra­vail salu­taire pour notre nation et pour notre ci­vilisation. Par avance, nous vous remercions pour votre fidé­lité.

Éditorial du n°46 (ÉTÉ 2017) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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jeudi, 06 avril 2017

MACRON OU LA FIN PROGRAMMÉE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°45 (Printemps 2017)

Il ne reste plus que quelques semaines avant cette élection présidentielle dont la pré-campagne, et la campagne, nous réservent bien des surprises. Certes, depuis le début de la Ve République, nous savons que les jeux ne sont jamais faits d’avance. Ce qui semble évident six mois avant le scrutin s’avère toujours faux le moment venu. Preuve de la versatilité de notre peuple s’offusqueront les uns ou de l’aveuglement des médias s’exclameront les autres… qu’importe. Il n’y qu’une chose qui est constante, c’est que, de Présidentielle en Présidentielle, le gagnant a toujours été pire que le sortant.

Cette année, nous sommes devant un cas de figure assez curieux. Soucieux que sont les partis institutionnalisés de vouloir accentuer leur image démocratique et voulant sans doute singer l’Amérique, ceux-ci nous ont imposé, à gauche comme à droite, le spectacle pathétique des « primaires ». Car il n’y a rien de tel qu’une primaire pour introduire les divisions dans un parti politique. Regardez-les, ils se sont tous entretués pendant six mois et, maintenant, les disqualifiés passent leur temps à en savonner la planche de ceux qui ont gagné.

Des primaires qui tournent au vinaigre

En plus, c’est hasardeux car dans les deux cas, chez les Républicains comme chez les socialistes, les vainqueurs ne sont pas ceux que le Système aurait voulu. Ni Juppé, ni Sarkozy, ni Valls, ni Montebourg, ces petits valets serviles de l’idéologie dominante n’ont réussit à l’emporter. À chaque fois, c’est un « outsider » qui est arrivé en tête. Benoît Hamon chez les socialistes (mais cela n’a pas beaucoup d’importance vu l’état actuel du PS) et, à « droite », François Fillon, personnage réputé pusillanime qui a été cinq ans Premier ministre de Sarkozy sans que personne ou presque ne s’en souvienne.

Maudite primaire ! Si les gogos commencent à ne plus faire ce que l’oligarchie leur demande, où va-t-on ?

Mais, rassurez-vous, le Système avait son joker : Emmanuel Macron évidemment… Un ancien de la Banque Rothschild reconverti dans le « politique buisness attrape tout » qui, avec sa prudence de banquier, avait justement pris soin d’éviter de passer la case risquée des primaires. Il se retrouve donc promu comme étant le candidat chéri des mondialistes de tous bord. Car avec lui, les mondialistes pourront dormir tranquilles. Il est bien dressé, il saura accélérer le processus de désintégration nationale et de reniement identitaire engagé. Il saura défendre les intérêts des multinationales apatrides et ceux de la haute-finance spéculative aux dépens des peuples et des nations.

Haro sur le Sarthois

Pour les fins stratèges de l’intelligentsia en place (ceux qui jouaient Clinton gagnante, le refus du Brexit et la chute de Bachar…), le calcul est simple : celui qui se retrouvera en deuxième position au premier tour derrière Marine Le Pen (à condition bien sûr que celle-ci soit en tête) à toutes les chances de l’emporter au second. Comme Fillon, par son côté notable provincial et certaines de ses prises de positions iconoclastes, ne répond pas aux critères de la bien-pensance, tout doit donc être mis en œuvre pour qu’il soit recalé en troisième position. Macron contre Marine Le Pen, c’est forcément Macron qui l’emportera croient-ils. Un duel Fillon-Le Pen, dans lequel Macron serait hors jeu, vous n’y pensez pas… Voilà pourquoi, depuis le début janvier, une campagne de presse reposant sur des abus plus ou moins avérés est lancée afin de déstabiliser Fillon. Je ne prétends pas que le Sarthois soit un modèle de vertu, mais force est de constater que ce qui lui est reproché est somme toute assez banal pour un politicien qui a vécu toute sa vie aux crochets de la République.

Mais n’allez surtout pas imaginer que je cherche à le défendre. Même si je lui reconnais un certain panache dans le fait qu’il se soit maintenu en vers et contre tous, à commencer ceux de son propre camp, comme candidat des Républicains, la compassion s’arrêtera là. La manière avec laquelle il a snobé récemment certaines personnalités non conformistes de droite (comme Charles Million et Charles Beigbeder par exemple) qui souhaitaient le soutenir est significative de l’état d’esprit du personnage. En bon gaulliste qu’il est, Fillon a peur d’être classé trop à droite. Il espère sans doute se faire une place au soleil au centre ou ailleurs, mais pas de chance Macron l’occupe déjà.

Et la droite nationale dans tout cela ?

Paradoxalement, c’est au moment où une partie de plus en plus importante de nos compatriotes commence à ouvrir les yeux et à se rendre compte que tout ce que les nationalistes annonçaient depuis des décennies est en train de s’avérer vrai que la candidate qui est sensée représenter notre famille politique adopte un positionnement de plus en plus « clean ». Ce qui est plutôt regrettable.

L’obsession de « la dédiabolisation » a conduit le Font national depuis quelques années à aller à l’encontre des aspirations de son électorat. Heureusement pour lui, ceux qui placent leur dernier espoir en Marine Le Pen ne se sont pas encore vraiment rendus compte de la dérive de son mouvement. C’est d ‘ailleurs peut être mieux ainsi.

Notre peuple, aseptisé par des décennies de culpabilisation et de repentance visant à le rendre honteux de son identité, conditionné par des médias aux ordres champions de la désinformation et accablé par les contraintes d’une existence de plus en plus précaire commence à s’interroger sur l’avenir que lui propose le Système. Il voit dans le FN l’alternative à celui-ci car il ne sait pas que la direction actuelle du FN ne pense qu’à être reconnue par ce Système. On peut toujours rêver…

Quoiqu’il en soit, nous estimons que le vote Marine (additionné à celui en faveur des autres candidats en marges comme Jean Lassalle ou Nicolas Dupont-Aignan) devra être considéré comme un « vote baromètre » qui prouvera le refus grandissant de cette classe politique usée et ternie. Il montrera que les Français sont à la recherche d’une autre voie que celles, éculées, que veut leur imposer le Système.

Vous l’avez compris, Synthèse nationale, en tant que revue, ne donnera pas de consigne à ses lecteurs et amis. Nous savons que la candidate « officielle » de la droite nationale est loin de faire l’unanimité dans notre camp. Cependant, nous sommes aussi conscients de l’enjeu de cette présidentielle. L’élection programmée de Macron serait la pire des choses qui puisse arriver à la France car elle scellerait son asservissement total et définitif au parti de la finance, ce qui, en termes clairs, signifierait la fin de son existence. Et cela nous ne pouvons l’accepter. Eliminer Macron dès le premier tour est donc une priorité absolue, un acte de résistance patriotique et identitaire. Chacun saura, en son âme et conscience, ce qu’il lui reste à faire…

Au-delà de la Présidentielle…

Quel que soit le gagnant du second tour, même et surtout si c’est Macron, nous devrons continuer notre combat. Plus que jamais la France et les Français auront besoin d’une forces nationaliste digne de ce nom. En ce qui nous concerne, à Synthèse nationale, nous continuerons à œuvrer pour l’émergence d’un véritable pôle de rassemblement, fidèle aux fondamentaux qui font la spécificité de notre famille d’idées, résolument tourné vers l’avenir.

Pour l’heure, nous vous donnons à tous rendez-vous comme chaque année à Rungis (94) le dimanche 1er octobre prochain pour notre XIe Journée nationale et identitaire.

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jeudi, 26 mars 2015

Le discrédit des partis du Système...

index.jpgEn ce lendemain du premier tour des élections départementales, puisque c’est ainsi qu’il faut maintenant appeler les cantonales, quel constat pouvons-nous faire ?

Hier soir les journalistes et analystes qui se succédaient sur les plateaux avaient l’air plutôt rassurés. Leur France (celle qui se veut républicaine et ouverte à tous) échappait de justesse au pire : le FN n’arrivait pas en tête comme les sondages semblaient le prévoir.

Ainsi, dès que les premières estimations furent annoncées, le pathétique Manuel Valls, sans doute plus compétent pour gazer et embastiller ses opposants que pour sauver la mise du Parti socialiste, s’empressa de faire croire que celui-ci n’était pas en si mauvaise forme que ses résultats l’indiquaient (il fallait oser…) et de rabâcher la vieille ruse usée du sempiternel « Front républicain ».

A peine Valls avait-il fermé son clapet que Sarkozy, « le sauveur » inattendu, apparaissait sur les écrans avec l’air plutôt satisfait de celui qui revient de loin. Il proclama, avec la solennité qui s’impose et au cas où cela aurait encore échappé à certains, que l’UMP n’avait rien de commun avec le Front national. Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant… En réalité, si l’UMP arrive en tête c’est parce qu’elle bénéficie de l’implantation de nombreux notables « divers droite » ou indépendants locaux qui, grâce au réel travail des uns ou au clientélisme des autres, enregistrent généralement des bons résultats dans les cantons ruraux.

En fait, même si le FN n’atteint pas les scores annoncés par les sondeurs, il n’en demeure pas moins que celui-ci confirme ses résultats là où il est traditionnellement fort et qu’il les renforce dans ce qu’il est convenu d’appeler « la France profonde ». Le déplacement d’un nombre croissant des habitants des villes vers la campagne expliquant en partie cette nouvelle donne.

Il convient aussi de noter, même si cela est marginal compte tenu du nombre restreint de candidats, les scores non négligeables obtenus ici et là par le Parti de la France, la Ligue du Sud ou encore Alsace d’abord.

Quoi qu’il en soit, et quoi qu’en disent les chiens de garde du Système, ces élections prouvent que l’exaspération croissante de notre peuple se traduit par un vote de plus en plus affirmé pour la Droite nationale. Les partis en place sont discrédités. Les résultats de dimanche prochain confirmeront sans doute cette tendance.

Synthèse nationale

23:44 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 09 janvier 2015

Une certaine dose de perversion quand même...

Roland Hélie  2 2014.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, ont créé les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons  d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare. L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

 

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vendredi, 07 février 2014

Interpellation de Serge Ayoub : MENTEZ, MENTEZ, CAR VOUS PENSEZ QU'IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE !

P1010959.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

« Lorsque tu veux tuer ton chien, affirme qu’il a la rage… ». Ce vieux dicton bien de chez nous pourrait très bien illustrer ce qui est arrivé, ces jours derniers, au porte-parole du courant solidariste français, notre camarade Serge Ayoub.

Les faits : mardi matin une escouade de flics débarque au domicile de ce responsable nationaliste atypique aux idées affirmées sous prétexte qu’il aurait « giflé sa femme ». À l’origine de cette accusation, une jeune fille ramassée quelques heures auparavant sur la voie publique en état d’ébriété et qui aurait prétendu être « la femme de Serge Ayoub ». Il n’en fallut pas plus pour que dix argousins soient immédiatement envoyés au domicile de l’intéressé afin de l’interpeler sur le champ. Un tel déploiement pour une simple affaire conjugale, cela peut sembler un tantinet exagéré. Mais lorsqu’il s’agit d’arrêter un patriote, la police sait se montrer bien plus zélée que lorsqu’il y a du grabuge dans les banlieues… mais passons. Il est donc signifié à Serge les raisons d’un tel tintouin, et là apparait le côté surréaliste de cette affaire. En effet, il se trouve que Serge Ayoub est célibataire, et que, par conséquent, il n’a (momentanément souhaitons-lui) ni femme, ni même une concubine, qu’il aurait pu gifler si tant est que cela corresponde à ses habitudes…

Normalement, l’affaire aurait donc dû s’arrêter là. Ce d’autant plus qu’entre-temps la jeune fille, après avoir dessaoulé, était revenue sur ses accusations et avait subitement quitté le commissariat sans déposer plainte.

La suite le prouve, le pire est toujours devant nous. Au lieu de libérer Serge Ayoub et de lui présenter leurs excuses, les flics de Valls persistent. Ils le mettent en garde à vue car ils lui reprochent maintenant, ce qui est un comble, de ne pas s’être laissé docilement embarquer. Il y restera plus de 24 heures. Une perquisition sera effectuée chez lui pour vérifier qu’aucune trace de bagarres ou de présences féminines récentes ne viennent justifier leur descente du matin. On est en plein acharnement politico-policier. On se croirait revenu dans la Russie stalinienne si chère à Valls et aux socialistes…

Vexés sans doute de n'avoir rien trouvé à reprocher à Serge Ayoub, les finos qui servent de stratèges au ministère de l’Intérieur ne vont pas en rester là. Ils vont se venger de la manière la plus dégueulasse qui soit en laissant circuler une information auprès des media à leurs bottes (qui s’empresseront de la divulguer largement toute la soirée) selon laquelle « le militant d’extrême droite Serge Ayoub est en prison pour avoir battu sa femme ». Mentez, mentez, car vous pensez qu'il en restera toujours quelque chose. C’est ainsi que le gouvernement français, en ce début de XXIe siècle, salit l’honneur de l’un de ses opposants les plus déterminés.

Le mensonge au service du pouvoir, vous connaissez ? Ce n’est pas nouveau. Souvenez-vous, il y a six mois, de l’affaire Méric… En effet, ce que Valls reproche à Ayoub, c’est justement son attitude digne et offensive au moment de cette affaire scabreuse qui devait tant servir les socialistes au moment où les manifestations populaires du printemps dernier commençaient à les mettre en difficultés, et qui, finalement, s’est bel et bien retournée contre eux. Serge Ayoub ne s’est pas laissé abattre par les mensonges et les calomnies véhiculés alors contre lui et ses mouvements par la presse aux ordres. Il a réagi en rendant publique sa vérité, qui depuis a été confirmée par les faits, et en cassant les accusations émanant de la bien-pensance institutionnalisée. En procédant à l’auto-dissolution de Troisième Voie et des JNR et en devançant ainsi la décision du Conseil des ministres, il n’a pas laissé à Manuel Valls la joie d’achever les organisations patriotiques.

Aujourd’hui, mesquinement, Valls et ses sbires règlent leurs comptes en diffusant des mensonges éhontés… C’est bas et c’est minable, mais cela ne nous ébranle pas car nous savons que, comme il est dit dans un chant qui nous est cher, « un jour viendra où leurs auteurs paieront »…

La réponse de Serge Ayoub : cliquez ici

NDLR :

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dimanche, 02 février 2014

AU-DELA DE LA REVOLTE : LA REVOLUTION...

Identit-.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°34 (janvier-février 2014)

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L’année 2013 fut remplie de surprises. De bonnes surprises et aussi, bien entendu, de moins bonnes.

Parmi les bonnes surprises qui ont marqué cette année, la plus significative restera sans doute dans l’Histoire le formidable mouvement populaire qui s’est levé dans tout le pays contre la loi Taubira visant à dénaturer le mariage et la famille, cellule de base de notre société. En effet, imaginer, il a peu de temps encore, qu’à plusieurs reprises, en quelques mois, des centaines de milliers de Français (plus d’un million en janvier, en mars et en mai…) descendraient dans les rues pour défendre un élément essentiel de notre civilisation relevait du fantasme le plus téméraire. Et pourtant, c’est bien ce à quoi nous venons d’assister. Comme quoi, en politique comme ailleurs, il ne faut jamais désespérer…

Mais les bonnes surprises peuvent aussi en engendrer des mauvaises. D’ailleurs, en l’occurrence, sont-ce vraiment des « surprises » ?

Comme on pouvait s’y attendre, l’ampleur du soulèvement contre la loi Taubira ne pouvait que susciter une réaction violente de la part du pouvoir en place. Ce fut le cas au début du mois de juin avec la sinistre « affaire Méric », du nom d’un gauchiste ultra-violent qui péri accidentellement en agressant un groupe de jeunes patriotes à Paris. Cette affaire tomba à pic pour le gouvernement pour tenter, à coup de mensonges éhontés et d’amalgames douteux, de discréditer ses opposants et pour procéder à la dissolution arbitraires de plusieurs mouvements nationalistes dont le développement commençait à le déranger (1).

Cette « affaire Méric », rappelons-le, faisait suite à une longue série de provocations politico-policières comme celle, entre autres, du dimanche 12 mai, fête nationale de Jeanne d’Arc, où une poignée de Femen, supplétives patentées des réseaux mondialistes (cf. le n°33 de Synthèse nationale),  juchée sur le balcon d’un immeuble donnant sur la Place des Pyramides à Paris tenta de faire dégénérer la manifestation nationale organisée par 3e Voie, la Nouvelle Droite populaire, le Renouveau français et d’autres organisations nationalistes.

Un mouvement de contestation qui ne cesse d’amplifier…

Malgré toutes ces manœuvres hasardeuses, le quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’a pas réussi à enrayer la vague de mécontentement et, d’ores et déjà, l’année 2014 s’annonce encore plus chaude pour ces apprentis tyrans à la petite semaine. Car, non seulement le mouvement de révolte ne semble pas se calmer, non seulement celui-ci s’étend désormais bien au-delà de la simple opposition au mariage homosexuel (cf. ici « Les Bonnets rouges » et là telle ou telle catégorie socio-professionnelle), mais de plus en plus nous assistons à une véritable radicalisation de la contestation.

Les Français, de plus en plus nombreux, prennent en effet conscience que le marasme dans lequel leur pays est plongé aujourd’hui n’est que l’aboutissement logique de la politique mondialiste menée par les différents gouvernements, de gauche comme de « droite », depuis des décennies. La destruction programmée des différents repères qui font l’identité des peuples et des nations ne pouvait qu’aboutir à la paupérisation de nos compatriotes. Le bradage de notre industrie, le sacrifice de notre agriculture, le brassage des peuples et l’uniformisation de la consommation, le tout accompagné par la dégradation des mœurs ne pouvait pas aboutir à autre chose qu’à une faillite totale. Toutes les classes dirigeantes portent une part de responsabilité écrasante.

Pour remédier à cette faillite ces Français savent désormais que la solution n’est pas dans un changement de pseudo majorité à l’issue des différentes élections (municipales puis européennes) qui se succéderont d’ici le mois de juin. Ceux qui hier étaient aux affaires ne changeront rien demain au processus de décomposition de la France et de la civilisation européenne puisqu’ils sont tous adeptes de la même idéologie mortifère que les socialistes actuellement au pouvoir, à savoir le mondialisme.

Le vrai changement, il faut l’envisager autrement….

Au-delà de la classe politique décatie, il y a le Peuple. Je devrais même dire : il y a « les Peuples », car ce qui est vrai en France est aussi vrai partout ailleurs. Or, ces Peuples ne peuvent plus supporter éternellement que des oligarchies apatrides leur confisquent leur pouvoir et décident indument de leurs destins. Ils ne peuvent plus accepter que leur identité et leur liberté soient broyées par la simple volonté de quelques conseils d’administration de sociétés aux dimensions planétaires ou par celle de dirigeants peu scrupuleux d’organismes supranationaux.

Le vrai changement, il viendra donc du Peuple et du Peuple seul. Face à ces oligarchies, apparaitront de nouvelles élites issues de la masse de ceux qui refusent le destin fatal que l’on cherche à nous imposer. Dans cette perspective le rôle des nationalistes que nous sommes est clair. Il nous faut contribuer activement à ce changement et surtout former, grâce à nos revues, à nos associations, à nos mouvements ceux qui devront prendre en main l’avenir de la France. S’il n’en va pas ainsi, il en sera très vite définitivement terminé avec notre indépendance nationale, notre identité européenne et, tout simplement, notre Histoire.

Oui, le vrai changement il faut l’envisager maintenant et autrement. Ne perdons plus de temps à écouter ceux qui nous racontent n’importe quoi avant les élections et qui, une fois au pouvoir mènent la même politique que ceux qu’ils ont remplacé. Il n’y a rien à attendre des tenants du Système… quels qu’ils soient. Au-delà de la révolte de 2013, il faut que 2014 soit le début d’une véritable révolution… Plus tard, il sera trop tard…

Note

(1) Au moment où j’écris ces lignes, deux jeunes patriotes, Esteban et Samuel, sont toujours derrière les barreaux…

Editorial écrit le 2 janvier 2014

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lundi, 27 janvier 2014

MERCI MANUEL VALLS !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Alors que les media aux ordres s’émerveillent devant les prouesses indiennes de la répudiée Trierweiler, une femme courageuse, Béatrice Bourges, entame à Paris une grève de la faim…

Alors que ces mêmes media s’extasient devant les quelques milliers de manifestants qui, naïfs ou stipendiés, en Ukraine essayent de faire pression pour que leur pays se suicide en se jetant sous le carcan de Bruxelles, à Paris les forces de répression bastonnent à tour de bras les patriotes à l’issue de la Journée de colère…

Alors que ces mêmes forces de répression s’évertuent à pourchasser quelques farceurs qui, compte tenu de la chape de plomb que le Système a fait tomber sur nos libertés, se fendent parfois d’une téméraire quenelle, partout en France l’insécurité, malgré les statistiques fantaisistes du gouvernement, ne cesse d’augmenter…

Alors que ce même gouvernement ressasse tous les trois mois que la fin de la crise est pour demain, chaque jour le nombre des entreprises qui déposent le bilan ou qui sont reprises par des multinationales apatrides s’accroit, expédiant par milliers les travailleurs vers l’incertitude du chômage…

L’obsession de Manuel Valls est donc de condamner « avec la plus grande fermeté les violences contre les forces de l'ordre commises par des individus, des groupes hétéroclites, de l'extrême et de l'ultradroite, dont le but n'est que de créer du désordre en n'hésitant pas à s'en prendre avec violence aux représentants des forces de l'ordre». On croit rêver… On nous l’a tellement sorti celle-ci qu’on pourrait presque dire que c’est beau comme de l’Antique.

Le seul problème c’est que tous ceux qui étaient hier soir dans le quartier de la Place Vauban savent que Manuel Valls raconte n’importe quoi. Ils ont pu constater que ce ne sont pas manifestants « d’extrême droite » qui ont provoqué les violences que l’on sait. Ce qui a provoqué ces violences, c’est bel et bien le zèle de la police qui s’est empressée de disperser, quelques minutes à peine après que les organisateurs en aient donné la consigne, les milliers de patriotes présents à coups de matraques, de jets de grenades fumigènes et d’interpellations arbitraires.

Mais ne soyons pas mauvais joueurs… Ce que Manuel Valls n’a pas pigé en donnant l’ordre de disperser par la violence cette manif de dimanche et en faisant arrêter plus de 250 personnes, c’est que, depuis hier soir, partout en France, des milliers de jeunes Français prennent conscience de la fragilité du Système moribond dont il est le servile larbin et que ces milliers de jeunes Français sont en train de basculer dans les rangs de la Résistance nationaliste… Voilà pourquoi finalement nous ne remercierons jamais assez Manuel Valls…

10:55 Publié dans Editorial | Lien permanent | Commentaires (0)